Ça y est, nous pouvons l’annoncer avant la presse régionale. Le renouvellement prochain de la flotte des autobus diesel dans notre ville verra le retour des trolleybus sur les lignes préservées. C’est ce qu’a écrit le Conseil d’État à l’ATE, selon le site internet de cette association. Sous l’impulsion de Marie-Claire Pétremand notamment, elle n’a jamais rien lâché.
Dans un récent article, nous avions posé les enjeux du renouvellement de la flotte des autobus diesel actuellement en fonction dans notre ville. Il suffit d’être sur la place de la Gare pour se rendre compte de leur pollution insupportable pour nos poumons et nos oreilles.
En allant consulter ce matin le site internet cantonal de l’Association transports et environnement (ATE), nous sommes tombé sur une lettre du Conseiller d’État Laurent Favre, datée du 12 janvier et mise en ligne, donc publique.

« Le renouvellement de la flotte urbaine s’oriente vers l’achat de trolleybus à batterie pour les lignes principales« , écrit le Conseiller d’État, en verve écologique avant les élections du mois d’avril (éoliennes en bonne voie au Val-de-Travers, chemin pédestre le long des rives du lac, trolleybus plutôt qu’autobus à recharge occasionnelle).
C’eest un magnifique nouvelle et sûrement aussi un pied de nez à TransN qui devra revenir à ce qu’il a toujours voulu détruire dans notre ville : la circulation des trolleybus sur les trois lignes existantes de La Chaux-de-Fonds.

Ces trois lignes sont la ligne verte Hôpital – Eplatures, la ligne rouge Cimetière-Combe à l’Ours et la ligne violette Arêtes-Recorne.
Aucun problème pour arriver sur la place de la Gare et en repartir. Les trolleybus dépercheront après le Grand-Pont ou en descendant la rue de la Fusion et repercheront devant la pharmacie centrale (ou après la Bois du Petit-Château sur la ligne rouge car la rue du Docteur-Coullery sera privée prochainement de ses pilônes supportant les lignes). Dans l’autre sens, ils dépercheront devant l’ancien Printemps ou avant le Bois du Petit-Château pour repercher avant le Grand-Pont ou en montant la rue des Armes-Réunies. Les spécialistes imagneront peut-être d’autres solutions rendues possibles par la grande autonomie des futurs véhicules; ils peuvent effectuer les deux tiers d’un parcours en autonomie électrique sans perchage.
Presque sept ans après la fameuse soirée de juin 2014 où le directeur de TransN jugeait impossible le retour des trolleybus avec la nouvelle place de la Gare, la Braderie et les chantiers, le voilà désavoué par le canton, au plus grand bonheur des défenseurs des trolleybus et de tous les citoyens.
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